Balance à tension superficielle

Rappel sur les phénomènes de capillarité
Au sein d'un liquide (ou un solide), l'ensemble des forces de liaisons s'annulent mais à la surface, ces forces de liaisons ont une résultante dirigée vers l'intérieur et la surface se comporte comme si elle était soumise à une pression extérieure.
La tension superficielle A correspond à une force qui s'exerce sur une longueur unité d'une courbe imaginaire découpant la surface d'un liquide (ou d'un solide) pour maintenir en contact les deux parties coupées.
La constante de tension superficielle A s'exprime en N.m-1. Cette grandeur traduisant la valeur des forces de liaisons dépend fortement de la température.
Pour déterminer la valeur de A, on peut utiliser la méthode de Jurin ou celle de la balance.
On suspend à un plateau d'une balance sensible une plaque rectangulaire (Longueur L = 5 cm, épaisseur e = 1 mm) recouverte par un revêtement non mouillant. La partie inférieure est par contre bien polie. On tare l'autre plateau pour que le système soit en équilibre.
Quand cette lame affleure un liquide, les forces de tension superficielle exercent une force F = 2.(L + e).A verticale sur la lame.
Il se forme entre la plaque et la surface du liquide, une lame de liquide dont le poids P s'ajoute à la force F.
En pratique, on abaisse très doucement le récipient contenant le liquide et on équilibre la balance juste avant la rupture de la lame de liquide. On détermine ainsi F + P.
A cause de l'incertitude sur la valeur de P, cette méthode est moins précise que la méthode de Jurin.


 L'applet
On admettra que le volume de la lame de liquide juste avant rupture est égal à 0,15 cm3.
Déterminer la valeur de la constante A pour les différents liquides étudiés.
Les valeurs correspondent à une température de 20°C.
Pour réaliser pratiquement cette expérience, il est impératif que le récipient soit parfaitement propre (lavage au mélange sulfo-chromique conseillé). Pour l'eau, il faut utiliser de l'eau fraîchement distillée.


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