Pendule cycloïdal
Le pendule cycloïdal :
 Considérons 
dans un plan vertical une arche de cycloïde (pointillés bleus) dont la tangente 
à l'origine est horizontale.
Dans le repère xOy, elle admet la représentation 
paramétrique suivante : x = a.(q + sin(q)) 
et y = a(1 - cos(q)).
La tangente à la cycloïde 
fait l'angle q/2 avec Ox et si on prend O comme 
origine, la longueur de l'arc est s = 4a.sin( q/2). 
On place une masse m sur la cycloïde à l'extrémité d'un fil tendu. La masse 
est soumise à son poids mg et à la tension R du fil. On a la relation 
vectorielle mg + R = mG. En 
la projettant sur la tangente à la cycloïde (elle fait l'angle q /2 
avec Ox) on tire : - m.g.sin (q /2) = md2s/dt2. 
 Soit d2s/dt2 + s.g/4a = 0.
 Cette équation 
admet comme solution s = s0.cos(2pt/T) 
avec T = 2p(4a/g)½.
La période des 
oscillations est indépendante de s0.
Pour réaliser matériellement le pendule cycloïdal, C. Huygens a utilisé la 
"développée" de la cycloïde qui est une cycloïde égale (tracée en 
noir sur l'applet) et suspendu la masse mobile à un fil (en rouge sur l'applet) 
attaché au point de rebroussement de la cycloïde. Les deux arches étant réalisées 
avec des lames de profil correct, le fil s'enroule successivement sur ces arcs 
et la masse mobile se déplace sur la cycloïde désirée.
Il faut noter qu'à 
l'époque d'Huygens, le calcul différentiel était en cours de mise au point par 
Leibniz (Huygens n'y a d'ailleurs pas adhéré) et que son travail repose surtout 
sur des considérations géométriques et quelques expérimentations.
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