Satellite artificiel
 
Principe :
 Pour l'observation et 
pour les transmissions, les satellites géostationnaires sont devenus 
indispensables. Le satellite géostationnaire idéal a une orbite 
circulaire dont la période est 23 h 56 mn (soit 1436 mn ou 96160 s). 
Pour une orbite circulaire, la vitesse tangentielle et le rayon de l'orbite 
sont reliés par la relation (voir la page "lois 
de Kepler") V²R = GM (G = 6,6710-11 
MKS constante d'attraction universelle; M = 5,98 1024 kg, masse de 
la terre). Le rayon de l'orbite vaut 42164 km et la vitesse vaut 3075 m/s.
Pour procéder à la mise sur orbite, on peut utiliser 
la technique suivante :
On place le satellite sur une orbite d'attente circulaire à l'altitude 
de 200 km (R = 6578 km, V = 7800 m/s , T = 5300 s). On effectue une première 
correction en faisant passer la vitesse à 10250 m/s : le satellite passe 
sur une orbite elliptique (périgée 6578 km  V= 10250m/s, 
apogée 42164 km V = 1590 m/s) puis au passage à l'apogée 
on effectue une seconde correction qui amène la vitesse à 3075 
m/s.
 L'applet :
Il n'existe pas de représentation paramétrique en fonction du 
temps d'une trajectoire elliptique dans un champ de pesanteur. Soient a, b et 
c les coefficients de l'ellipse d'équation R = b2/(a + c.cos 
q). Pendant l'intervalle dt, l'angle polaire varie 
de dq = Vdt/R. Mais V2 = GM(2/R - 1/a) 
: il est possible de calculer la trajectoire par itération à partir 
de la position initiale.
Les trajectoires sont tracées a priori puis la 
position du satellite est calculée en fonction du temps. Le trait blanc 
permet de visualiser la rotation de la terre. 
 
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